Des produits de qualité - Audary - AUDARY : tradition et cuisine du Sud-Ouest : Cassoulets, Confits, Foie gras

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Des produits de qualité - Audary

La ville de Castelnaudary

L’histoire de notre ville remonte jusqu’au néolithique, mais son développement réel commence au Moyen Age puisqu’elle en devint la capitale du Lauragais.
Castelnaudary, au Moyen Age s’écrivait "Castellum novum quod cognominateur Arri" ce qui signifiait "Chateau neuf surnommé Arri". La ville comptait un peu moins de 5 000 habitants à la fin du XVIIe siècle, puis environ 8 000 sous le Premier Empire pour arriver à 13 000 de nos jours.


Quelques noms célèbres marquèrent l’histoire de notre belle ville

Catherine de MEDICIS épouse de HENRY II, Reine de France et Comtesse du Lauragais, fit élever la ville de Castelnaudary au rang de chef lieu de Sénéchaussée avec pour siège le présidial édifié à partir de 1585.

Antoine François ANDREOSSY né à Castelnaudary en 1761 et décédé le 10 septembre 1828, il était un général de division en 1800, il est nommé inspecteur général de l’artillerie. Ambassadeur à Londres, à Vienne, puis à Constantinople. Il a laissé de nombreux écrits militaires et scientifiques.

Prosper ESTIEU né en 1860 et décédé en 1939, était un instituteur public, poète, militant, il a marqué le mouvement occitan moderne. Il fonda en 1927 le "Coletge d’Occitania".

Alexandre SOUMET né à Castelnaudary le 8 février 1788 et décédé en 1845 était un poète, grand ami de Victor HUGO, il entra à l’Académie Française.

Jean-François Aimé DEJEAN né en 1749 à Castelnaudary et décédé 1824, était un général de division en 1795, il commanda l’armée du Nord en Hollande. C’est à lui que fut confiée la délicate mission d’assurer la mise en place de la République de Gènes. Il fut aussi Gouverneur de Polytechnique et Pair de France avant d’être nommé directeur général des subsistances militaires.
La légende du cassoulet de Castelnaudary



Le cassoulet est né lors d’un siège dont les Chauriens (habitants de Castelnaudary) ont été les martyrs du Moyen-âge. Devant le manque de subsistances, ils ont réuni et mitonné les denrées qui leur restaient, donnant naissance au célèbre cassoulet de Castelnaudary.



Le Cassoulet : un vrai plat équilibré !

Le cassoulet est un plat qui dispose d'un équilibre entre protéines animales et végétales :
      • la graisse de canard : une graisse polyinsaturée,
      • le haricot : apport en fibres et en sucres lents,
      • le canard : une viande saine et équilibrée en protéines,
      • l’ail et ses vertus.




Le haricot lingot : halte aux idées reçues

Appréciés depuis l’Antiquité, mais malheureusement moins consommés dans nos pays depuis quelques décennies, les légumes secs comme les haricots blancs et les lentilles ont de très grandes qualités gustatives, nutritionnelles, diététiques et médicales.
Récoltées à maturité, leurs graines sont riches en protéines, en glucides complexes (amidon et fibres alimentaires), en minéraux, vitamines, micro-nutriments, et présentent peu d’inconvénients. De nos jours, seulement 30 % des protéines absorbées par l’homme sont d’origine végétale (pour bien faire, il en faudrait 50%).

De par leur composition, les légumes secs jouent un rôle favorable dans la prévention des maladies cardio-vasculaires car ils ne contiennent pas de lipides.
Issu d’une espèce américaine, le haricot blanc du cassoulet est un petit haricot baptisé "lingot". Contrairement aux idées reçues, il ne fait pas grossir et est une source de glucides lents. Evitant ainsi les fortes augmentations de glycémie et d’insuline après le repas.
Consommé avec peu de graisses saturées, le haricot contribue à diminuer les risques d’hypercholestérolémie et d’hypertriglycéridémie, les fibres qu’il contient (15 à 25 % de son poids), pouvant expliquer ces effets.

La poterie

La matière première permettant de fabriquer ces ustensiles d’antan était l’argile, roche sédimentaire tendre et abondante dans le sol du Lauragais.

Le filon d’argile se trouvait dans la carrière attenante à une poterie, à une profondeur de trois mètres environ. Recouverte par l’humus (50 cm) et une couche sableuse, l’argile ou terre à potier se présente sous une forme compacte qui s’effrite rapidement. On l’extrait à coups de pioche; les blocs sont entassés sur une aire. Au fur et à mesure des besoins, il faut la malaxer avec de l’eau pour qu'elle retrouve sa forme malléable. Le potier tranche au fil de fer le morceau qu’il va travailler et modeler. Pour réaliser sa poterie, il utilise le tour, mis en marche avec le pied. Cet appareil se compose de deux plateaux en bois, superposés et fixés sur un axe.

Un mouvement du pied sur celui du bas provoque la rotation et l’entraînement du plateau supérieur sur lequel l’artisan modèle de ses doigts l’objet désiré. Les pièces étaient réalisées en une seule partie. Leurs accessoires (anses, becs ou poignées) faits à part, étaient rapportés avant séchage. Le verdet (oxyde de cuivre) et l’alquifoux (sulfure de plomb au galène) coloraient respectivement en vert et ocre les pièces. Avant le séchage complet, sous abri, le potier passait l’engobe qui donnait, sous l’action de la chaleur (100°), ce glacis ou cet aspect émaillé. Les poteries réfractaires étaient constituées d’un mélange d’argile et de silicate d’aluminium (conducteur de chaleur).


Le four du potier (chauffé au bois)

Il se compose de trois parties :
      • la sole ou foyer sur lequel le potier pose les éléments à cuire,
      • la voûte aux parois en briques réfractaires
      • la cheminée d’évacuation de la fumée lorsque le four chauffe.

Pour obtenir une cuisson en vase clos, l’artisan ferme cheminée et ouverture (lourde porte du four) pendant de longues heures (36 heures), l’intérieur devient alors incandescent dans cette étuve chauffée à blanc. Le potier et son aide se relaient pour veiller à la cuisson. Ils n’ouvrent la porte du four qu’après un complet refroidissement.
Le Canal du Midi

Le Canal du midi entre Toulouse et Sète fut conçu et réalisé par Pierre Paul de RIQUET. Long de 254 km, ce chef-d’œuvre du génie civil, dont les travaux commencèrent en 1666 représente pour l’époque une véritable prouesse. Il permettait de relier via le canal des deux-mers l’Atlantique à la Méditerranée en évitant le détroit de Gibraltar. La modernisation n’a pas modifié son aspect et peu à peu la navigation touristique s’est substituée au trafic marchand, définitivement arrêté en 1988.

Un travail gigantesque !

La fantastique aventure humaine qu’a représentée sa construction et le long inventaire des ouvrages d’art Joyau longtemps méconnu, le canal du midi (Canal royal du languedoc) construit entre 1966 et 1681, retrouve aujourd'hui animation et renommée depuis son classement en 1997 à l'inventaire du patrimoine de l'humanité, par l'Unesco. Répondant à la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal, et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le coeur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C'est la seule étendue d'eau de cette dimension (7 hectares) entre Toulouse et Sète.
Le point de vue sur la ville de Castelnaudary est admirable : d'un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l'art et de la technique de l'ouvrage ; de l'autre, de l'île de la cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerrannée, ou pour Toulouse, la Garonne et l'Atlantique!
Le Lauragais


L'origine du nom

Le nom de notre région vient du village de Laurac capitale du "pays de Laurac" du XIème au XIIIème siècle.
Le toponyme "Laurac" est le dérivé d'un nom de personne "Laurus", propriétaire d'un grand domaine à l'époque gallo-romaine. "Laurus" a donné son nom à Laurac et Laurac a produit Lauracum, puis Lauraguès (en occitan) enfin Lauragais (en français).

Laurac est aujourd'hui un tout petit village d’une centaine d'habitants, qui a conservé fièrement sa vieille appellation : Laurac le Grand. Le village était bien sûr beaucoup plus important aux XI et XIIIème siècles. On vient de découvrir, autour du site actuel, trois mottes féodales (des buttes artificielles) portant des restes de murailles qui étaient donc habitées. Mais surtout Laurac était le lieu où s'élevait le château de la puissante famille des Laurac, de Sicard et de la célèbre Blanche, mère de Guiraude, seigneuresse de Lavaur et martyrisée en 1211. Ces Laurac, dominaient par leur richesse et leurs terres, tout le Lauragais oriental, et leur influence allait jusqu'aux portes de Toulouse. Ce sont eux, par exemple, qui percevaient des taxes sur le grand marché au sel de Baziège (11-13ème siècles), au bord de la voie romaine d'Aquitaine.


Le Lauragais plus en détails

Le Lauragais s'étend sur une superficie d’environ 2 400 km2 sur un territoire à cheval sur quatre départements (Aude, Ariège, Haute-Garonne et Tarn).
Le Lauragais est resté une région fortement peuplée jusqu'à la guerre de 1914-1918. Cette dernière a sonné le glas de la région paysanne et occitanophone qui subsistait encore. Il faudra attendre les années 1960-1970 pour que le Lauragais connaisse à nouveau un formidable essor, cette fois sous l'influence de la métropole régionale toulousaine.

L'identité du Lauragais éclate d'abord dans sa langue : l'occitan mais ici plus précisément, le languedocien, parlé depuis Agen jusqu'au Rhône. Il comporte un certain nombre de traits grammaticaux spécifiques, et dans la toponymie des formes originales, avec la particule « en » (par exemple : 'en Cassan' ou 'en Borrel' qui sont des noms d'écluses sur le Canal). La langue française est introduite tardivement avec la croisade contre les cathares (1209-1229). Ce sont les chefs croisés, puis les officiers du roi (Saint Louis) qui ont introduit le français après 1229 et surtout 1271 (rattachement du comté de Toulouse au domaine royal), la langue du roi.


L'histoire du Lauragais

Entre l'an 1000 et 1329, le Lauragais, c'est aussi le pays des Cathares. C'est ici que les croyants et les Parfaits furent les plus nombreux et sans doute égaux en nombre aux catholiques. Les évêchés hérétiques sont nés à Saint Félix en 1167.
Les dogmes défendus par la religion cathare la firent rapidement rejeter par Rome qui imposa alors une terrible répression. La première étape fut la "Croisade contre les Albigeois" qui visait à ramener les hérétiques sur le chemin de la Foi catholique.
C'est le pays des bûchers durant la croisade (Lavaur, Les Cassès, Labécède) et des massacres (Bram, Montgey, Baziège, Labécède).

De 1209 à 1229, le Lauragais est le centre de multiples batailles sanglantes (Castelnaudary, Baziège) et des sièges innombrables de châteaux.

Enfin, c'est le lieu de massacre des inquisiteurs à Avignonet en 1242. Cette répression ne suffit cependant pas à éliminer toutes les traces du catharisme et un siècle est encore nécessaire aux Inquisiteurs pour venir à bout des hérétiques.

Le pays des bastides aux 13ème et 14ème siècles. Une bastide est un village neuf créé par le roi de France. C'est grâce à Villefranche, Villenouvelle, Saint Rome, Revel, Saint Félix, Labastide d'Anjou, Nailloux, Calmont que le roi fait une conquête pacifique du Lauragais jusque-là hérétique. Les plus belles de ces constructions nouvelles sont certainement Revel, Saint Félix, Villefranche, Nailloux et Montgeard.
En 1317, le Lauragais devient un évêché puis un comté en 1477 sous Louis XI (Catherine de Médicis, lauragaise par sa mère, sera la plus célèbre de ses comtesses) et une sénéchaussée à partir de 1554. En 1789, la région sert de cadre aux élections des députés aux États Généraux et est scindée dès 1791 en deux départements : Castelnaudary et Villefranche. En 1799, une violente et massive insurrection royaliste a soulevé le Lauragais contre la République. Des milliers de paysans s'emparent de Lanta et de Caraman, de Nailloux et de Calmont, et menacent Toulouse. Ils sont écrasés à Montréjeau, mais le bilan est lourd : 4000 victimes !


L'économie du Lauragais

L'activité économique du Lauragais est bien sûr marquée par une agriculture particulièrement riche. Celle-ci est symbolisée par l'image du fameux pays de cocagne où poussent des plantes à haut rendement dont certaines ont fait jadis la fortune du pays.
Trois plantes mythiques résument cette opulence : le froment, le maïs et le pastel. C'est aussi le pays du maïs, venu d'Amérique, qui est coté pour la première fois au marché de Castelnaudary vers 1640. Le pastel, qui peut atteindre 1,5m de haut, aux feuilles lisses et étroites, est bien sûr la principale de ces plantes. Le principe chimique contenu dans ses feuilles a teint en bleu tous les draps de laine de l'Europe aux 15ème et 16ème siècles. Elle contribua un temps à l'essor du commerce international. Son apogée se situe entre 1462 et 1562, "siècle d'or" où se sont bâties d'immenses fortunes marquant très fortement l'architecture locale (notamment par la construction des châteaux des "princes du pastel", grands commerçants internationaux d'Albi et de Toulouse).

De nos jours, c'est surtout le pays des tournesols. L'agriculture demeure en effet la principale activité économique avec deux plantes omniprésentes dans les paysages (le blé et le tournesol), plus quelques plantes à huile (colza, petits pois) ou très spéciales : asperges, melons, artichauts ou portes graines.
Dans le Lauragais, région agricole, l'eau a forcément une place importante. Le Canal du Midi, monumentale construction inaugurée en mai 1681, fait aujourd'hui partie du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO et constitue une attraction touristique exceptionnelle.

Mais le Lauragais n'est pas que touristique ou agricole. C'est également un pays aux industries fortes : industries traditionnelles comme par exemple les usines à briques autour de Castelnaudary, le travail du cuivre à Durfort, les fabriques de meubles à Revel ou les conserveries de cassoulet à Castelnaudary…
Le Lauragais conserve encore vivante la trace de son passé prestigieux : bastides, maisons et chateaux cathares, stèles discoïdales, châteaux du pastel constituent autant de repères temporels et spatiaux.


L'architecture du Lauragais

Le Lauragais possède une riche architecture romane (Baraigne, Saint Christol, Saint Pierre d'Alzonne, Saint Pierre de Venerque). Des sculptures romanes souvent ignorées comme le portail de Belberaud, celui splendide de Belpech, les chapiteaux et les têtes du Maître de Cabestany à Saint-Papoul. La région possède également de très belles églises gothiques : Castelnaudary, Fanjeaux, Avignonet, Villefranche.

C'est aussi le pays des moulins fariniers et des pigeonniers.
Nous possédons de très beaux châteaux du 16ème siècle comme Marquein, Baraigne, Montmaur, Espanès, Ferrals, Mourvilles Basses ou Bram. Et le donjon mystérieux de salles sur l'Hers, et celui d'Auriac sur Vendinelle, et Notre Dame Noumérens.


Extraits et synthèses de textes écrits par Jean ODOL pour le journal Couleur Lauragais N°1 - Avril 1998, Couleur Lauragais N°5 - Septembre 1998
Bibliographie : "Lauragais, pays des cathares et du pastel " par Jean ODOL
Les  moulins à vent  du Lauragais

Les routes du Lauragais sont jalonnées de centaines de moulins à vent. Favorisé par un bon terroir, ses collines et ses plaines, balayées par deux vents dominants l'Autan et le Cers, le Lauragais est un territoire idéal pour l’implantation de moulins à vent.
Un moulin est nécessaire pour les besoins en farine de deux cent personnes environ, d'où leur nombre spectaculaire (pas moins de trente autour de Castelnaudary au XVIIIème siècle).
Presque tous ont malheureusement disparu. Il reste aujourd'hui peu de traces de ce patrimoine si riche et parfois, seul le fût et quelques poutres subsistent encore. Cependant, un mouvement se dessine dans la population lauragaise pour sauver ces ruines et quelques restaurations sont fort bien réussies.


L'origine

En Lauragais, sur le cartulaire de Notre Dame de Prouille (à Fanjeaux), on relève qu'en 1223, se dressait le premier moulin. La motte est toujours là, bien visible, bien conservée, mais plus de moulin. En 1245 les villages proches de Pexiora et de Besplas construisent des moulins et deux autres de ces édifices sont construits, en 1255 à Saint-Papoul et en 1309 à Montgiscard. Ce n'est en fait qu'au XIIIème siècle que le moulin s'est répandu dans toute la France et en Lauragais.


Principe de fonctionnement

Comment fonctionnait un moulin à vent ? Grâce à la force exercée par le vent, ses quatre grandes ailes entoilées, entraînent l'arbre moteur et le grand rouet qui sont solidaires et donnent le mouvement à la grande lanterne. A son tour cet engrenage met en action le petit rouet et les petites lanternes ; puis, par l'intermédiaire d'un axe de métal, le gros fer et l'anille, la rotation est communiquée à la meule supérieure. Cette dernière, mobile dans le sens de la hauteur, permettait au meunier de régler la mouture des céréales, en se rapprochant de la meule fixe disposée au-dessous, à l'aide d'un levier vertical, parfois horizontal, situé à proximité dans la chambre des tournants.

Toujours par paires, les meules sont enveloppées d'un coffre de bois cylindrique ou à pans, appelé « archure ». Ce dispositif est destiné principalement à guider les céréales broyées vers le conduit de sortie nommé « anche », pour ensuite tomber dans une grande huche rectangulaire, d'où le meunier les recueille à l'aide d'une pelle avant de les mettre en sac. L'archure ainsi que la meule tournante sont percées au centre d'une ouverture circulaire pour permettre le passage du blé tombé de la trémie et distribué par l'auget. Une fois engagé entre les deux meules, le grain de blé est entraîné par le rayonnage et la rotation du tournant. Il subit alors au cours de son cheminement en spirale un broyage progressif, jusqu'à donner une mouture parfaitement finie en fin de parcours, si le réglage effectué par le meunier est correct.


Le moulin de Cugarel

A Castelnaudary, sur la colline du Pech se situe le moulin de Cugarel. Certainement le plus célèbre et le plus connu du Lauragais. Il est le survivant des 32 moulins qui tournaient autour de Castelnaudary au XVIIIème siècle et de la douzaine encore existants vers 1900. Cugarel a été abandonné en 1921. Il était la propriété de la famille Dimur, meuniers de père en fils, qui portaient également le surnom de Cugarel.

La restauration a été rigoureusement menée avec le bue, implanté sur la motte et qui à la même forme que le moulin de la famille Dimur, la capelada et les grandes ailes aux dimensions traditionnelles de 7,70 mètres. A l'intérieur, les meules et les mécanismes en font le moulin farinier type du Lauragais.
Le moulin de Cugarel, fut sauvé de la ruine et restauré en 1962 par l'association "Les Amis de Castelnaudary", placée sous la présidence de Monsieur Imbert, en collaboration avec la municipalité de Monsieur Tufféry.

Venez admirer ce monument et rêver au spectacle merveilleux de ces formidables machines éoliennes, derniers témoins d'un passé révolu, déployant leurs corolles blanches au milieu d'un paysage de blés ondulant au gré du vent.

Extraits et synthèses de textes écrits par Pierre MERCIE.
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